24 Jahre in Therapie

Bekanntlich können stationäre therapeutische Massnahmen nach Art. 59 StGB nach Ablauf der gesetzlichen Höchstdauer von fünf Jahren immer wieder um fünf Jahre verlängert werden, womit sie theoretisch auch lebenslang dauern können. Weniger bekannt ist vielleicht, dass es Straftäter gibt, die sich tatsächlich seit über 20 Jahren in einer solchen Massnahme befinden. Die gerichtlichen Verlängerungsverfahren bieten kaum wirksamen Rechtsschutz, weil die Richter darauf vertrauen, dass die Vollzugsbehörden niemals eine Verlängerung beantragen würden, wenn sie nicht notwendig wäre. Mir ist kein einziger Fall bekannt, in dem ein Richter nicht verlängert hätte.

Deshalb und weil die Entlassung durch die Vollzugsbehörden selbst jederzeit möglich ist, wird in der Regel um die jeweilige Maximaldauer von fünf Jahren verlängert. So stellt man sicher, dass sich die Justiz höchstens einmal pro fünf Jahre mit demselben Fall befassen muss. Der Vollzug wiederum verweigert bedingte Entlassungen mit dem Hinweis, dass sich seit der letzten richterlichen Verlängerung nichts Entscheidendes geändert habe. Bei so vielen Verantwortlichen, braucht es nicht zusätzlich auch noch Anwälte, jedenfalls nicht vor Bundesgericht. Dieses hat in einem kürzlich publizierten Entscheid einem Mann die unentgeltliche Rechtspflege verweigert, der seit 24 Jahren behandelt wird (BGer 6B_26/2014 vom 24.06.2014):

Il faut admettre que la mesure dure depuis longtemps puisque le recourant est détenu depuis 24 ans. Il y a toutefois lieu de relever d’emblée que le recourant a été condamné à trois peines privatives de liberté dont le total est de 21,5 ans. Selon l’expertise – dont il n’y a pas lieu de s’écarter et qui n’est pas contredite sur ce point par les autres intervenants -, le risque de récidive est énorme (expertise p. 28). Ce risque porte sur des infractions graves, puisque le recourant a été condamné pour viols et pour d’autres infractions graves à l’intégrité sexuelle et à la liberté. Dès lors, vu la gravité des infractions en cause et le risque important de récidive et compte tenu du fait que l’amélioration de l’état de santé du recourant est très lente, une prolongation de quatre ans est tout à fait proportionnée. La portée de cette prolongation doit du reste être relativisée, dès lors que l’art. 62d al. 1 CP prévoit que l’autorité compétente examine, d’office ou sur demande, si l’auteur peut être libéré conditionnellement de l’exécution de la mesure ou si la mesure peut être levée et, si tel est le cas, quand elle peut l’être; elle prend une décision à ce sujet au moins une fois par an (E. 3.2).

Und eben:

 Comme ses conclusions étaient vouées à l’échec, l’assistance judiciaire ne peut être accordée (art. 64 al. 1 LTF). Le recourant devra donc supporter les frais judiciaires (art. 66 al. 1 LTF), dont le montant sera toutefois fixé en tenant compte de sa situation financière (E. 5).