Anspruch auf Übersetzung

Art. 66 StPO konkretisiert den Anspruch auf Übersetzung (vgl. auch Art. 32 ABs. 2 BV und Art. 6 Ziff. 3 lit. a und 3 EMRK). Dieser wurde im Fall eines Beschwerdeführers verletzt, der sich mit einer in deutscher Sprache verfassten Beschwerde an die zuständige Beschwerdekammer im Kanton Genf gewendet hatte.

Es reichte inbesondere nicht, den prozessarmen Beschwerdeführer mit Nachfrist aufzufordern, eine französische Übersetzung nachzureichen (BGer 6B_587/2013 vom 22.12.2014):

Dans sa réponse du 3 juin 2013, le recourant a relevé qu’il ne disposait pas des moyens de financer un interprète. Il s’en est également prévalu dans son recours. Il n’est pas douteux qu’il n’avait pas la capacité de procéder en français, ni ne disposait de moyens lui permettant de s’assurer les services d’un interprète. Dans ces conditions, le droit à une défense effective imposait à la cour cantonale de désigner un interprète pour traduire l’écriture valant recours afin d’assurer un procès équitable au recourant. En l’omettant, elle a violé le droit fédéral. Le recours doit être admis dans cette mesure (E. 5.2).

Der Fall lag offenbar fast anderthalb Jahre beim Bundesgericht, bevor er in ausserordentlicher Besetzung entschieden wurde. So schwierig kann die Sache ja nicht gewesen sein, zumal dem Beschwerdeführer die amtliche Verteidigung verweigert wurde.