Bundesgericht: in dubio pro reo

Es gibt sie doch noch, die seltenen Fälle, in denen das Bundesgericht einen Entscheid wegen Verletzung der Unschuldsvermutung kassiert. In einem heute ins Netz gestellten Fall (Urteil 1P.120/2007 vom 25.09.2007) wurde ein Ehepaar erstinstanzlich zu einer Gefängnisstrafe von sechs Monaten bedingt auf fünf Jahre wegen Sachbeschädigung und Tierquälerei verurteilt. Die zweite Instanz korrigierte leicht nach unten. Die Verurteilten sollen den Hund der Nachbarn vergiftet haben. Vor Bundesgericht hielten diese Entscheidungen nicht Stand:

Pour le surplus, on ne voit pas quels éléments permettraient de leur imputer un éventuel empoisonnement volontaire des chiens de l’intimée. En effet, même si l’on devait considérer que toutes les constatations de fait du premier juge échappent au grief d’arbitraire et même si le juge peut se laisser convaincre par un faisceau d’indices, les faits sur lesquels l’autorité intimée a fondé la condamnation des recourants ne sont clairement pas suffisants pour parvenir à cette conclusion. En définitive, une appréciation objective de l’ensemble des éléments de preuve ne pouvait pas conduire le juge à retenir la version la moins favorable aux accusés et les faits établis ne permettent aucunement de conclure à leur culpabilité sans qu’un doute sérieux et insurmontable ne subsiste. Le principe de la présomption d’innocence a donc été violé (E. 4.2).

Das Verfahren erging noch unter den Vorschriften des alten OG. Das Bundesgericht konnte daher nicht freisprechen. Die Sache geht nun zurück an die waadtländer Justiz, die das aufgehobene Urteil bestätigen und besser begründen wird. Wetten?