Das Gesetz gilt nur, wenn es die privaten Parteien belastet …

…, nicht aber wenn es die Strafbehörden belastet (BGer 1B_41/2016 vom 24.02.2016). Diese können Entscheide auch per Fax rechtswirksam (und fristauslösend) eröffnen.

Beschwerdeführer, die sich auf Art. 80 Abs. 2 und Art. 85 StPO berufen hatten, wurden vom Bundesgericht daran aufgehängt, dass die Kenntnisnahme der in der falschen Form und auf dem falschen Weg zugestellten Verfügung belegt war:

Toutefois, vu les considérations précédentes, les règles légales et principes applicables aux actes des autorités sont différents; ainsi entrent notamment en considération la possible communication par un autre biais et l’éventuelle prise de connaissance du contenu de la décision. Or, les recourants ne développent aucune argumentation remettant en cause les constatations cantonales sur ces deux points. Ainsi, la juridiction précédente a retenu que le conseil des recourants n’avait pas contesté avoir reçu l’ordonnance litigieuse le 17 novembre 2015 et en avoir ainsi eu connaissance. Un recours a d’ailleurs été formé contre cette ordonnance s’agissant de la question de l’effet suspensif (cf. la cause 1B_418/2015). Le mémoire y relatif reproduit en outre l’entier du dispositif de cette décision; il est de plus daté du 30 novembre 2015, soit le jour de l’échéance du délai pour payer les sûretés requises. Ces différents éléments démontrent que les recourants considéraient la décision litigieuse comme valable, qu’ils avaient connaissance de l’entier du dispositif – établissant notamment le montant des sûretés, le délai pour s’en acquitter (mis par ailleurs en évidence) et les conséquences du défaut de paiement – et qu’ils auraient pu, le cas échéant, s’acquitter encore en temps voulu de celles-ci. Si réellement un doute pouvait subsister quant à la validité de cet envoi et/ou aux suites à lui donner, les recourants sont assistés par un mandataire professionnel dont il peut être attendu, le cas échéant, qu’il se renseigne auprès de l’autorité (cf. par analogie les limites à l’invocation du principe de la bonne foi en matière d’indication erronée des voies de droit, ATF 138 I 49 consid. 8.3.2 p. 53 s.). Vu les circonstances d’espèce, se prévaloir du vice de forme relatif à la notification une fois le délai imparti échu – et manqué – est contraire au principe de la bonne foi.
Cela vaut d’autant plus qu’au regard de la procédure civile et des mesures provisionnelles obtenues, les recourants ne se trouvent pas privés par la décision attaquée de tout moyen de défendre leurs prétentions (cf. a contrario ATF 129 I 8 notamment consid. 2.2 p. 10).