Der Beschuldigte zahlt für die (aufgehobene) Einstellung

Das Strafverfahren gegen einen Beschuldigten wurde möglicherweise zu Unrecht eingestellt. Jedenfalls erfolgte die Einstellung in Verletzung des rechtlichen Gehörs des Privatklägers (Art. 318 Abs. 1 StPO), dessen Beschwerde das Bundesgericht gutheisst (BGer 1B_59/2012 vom 31.05.2012). Die Kosten des Verfahrens und die Parteientschädigung an den Privatkläger zahlt nun nicht etwa der fehlbare Staatsanwalt und die fehlbare Vorinstanz, sondern der Beschuldigte, der für die Gehörsverletzung wirklich nichts kann. Das sind alleine für das bundesgerichtliche Verfahren immerhin CHF 4,000.00 zzgl. eigene Anwaltskosten. Dazu kommen die Kosten der Vorinstanzen, welche neu zu verlegen sind. Gut möglich, dass der Beschuldigte letztlich CHF 20,000.00 dafür zahlt, dass der Staatsanwalt das rechtliche Gehör der Gegenpartei verletzt hat.

Zum rechtlichen Gehör nach Art. 318 Abs. 1 StPO:

En l’espèce, le Juge d’instruction avait prononcé une ordonnance pénale condamnant l’intimé, le 7 juin 2010. Ensuite de l’opposition que celui-ci avait formée contre cette ordonnance, une ordonnance d’inculpation avait été prononcée contre l’intimé, sans que celui-ci ne sollicite la mise en oeuvre de moyens de preuves complémentaires. Dans ces circonstances, le recourant pouvait partir du principe que le Ministère public entendait poursuivre dans la volonté de faire condamner l’intimé. Or, le Ministère public a rendu une ordonnance de classement fondée sur l’art. 319 al. 1 CPP, sans avoir interpellé les parties et sans avoir administré de preuves supplémentaires. En omettant d’informer les parties de ses intentions (ordonnance pénale, ordonnance de mise en accusation ou ordonnance de classement) et en ne leur fixant pas de délai pour déposer d’éventuelles réquisitions de preuves, le Ministère public a violé l’art. 318 al. 1 CPP (E. 2.1.2).

Weshalb das Bundesgericht übrigens die StPO anwendet, ist mir nicht klar (Art. 455 StPO).