Entlassung nach Verbüssung der Hälfte der Strafe?
Nach Art. 86 Abs. 4 StGB kann ein Gefangener nach Verbüssung der Hälfte seiner Freiheitsstrafe bedingt entlassen werden. Das Bundesgericht stellt in einem neuen Entscheid in Fünferbesetzung sicher, dass dies die ganz grosse Ausnahme bleiben soll (BGer 6B_240/2012 vom 04.12.2012) und dass der Richter nicht in das weite Ermessen der Verwaltung eingreifen soll. Im zu beurteilenden Fall ging es um die hormonelle Behandlung der Transsexualität des Beschwerdeführers .
Er machte geltend, die Behandlung in Gefangenschaft sei nicht möglich. Gemäss Bundesgericht ist solchen Schwierigkeiten durch die Anpassung der Haftmodalitäten zu begegnen, nicht durch Haftentlassung:
Le transsexualisme n’est toutefois pas une maladie si grave, qui nécessiterait sa libération pour des raisons d’humanité. Il ne s’agit pas non plus d’une maladie qui aurait rendu l’exécution de la peine excessivement pénible. Le recourant se plaint certes que ses conditions de détention seraient actuellement contraires à l’art. 78 CP, dans la mesure où il serait détenu en isolement total à la prison préventive de Martigny. De la sorte, il présente toutefois des faits nouveaux, qui ne sont pas recevables dans le cadre de la présente procédure (art. 99 al. 1 LTF). Au demeurant, ces difficultés de détention, liées à son traitement, doivent être réglées par un aménagement des modalités d’exécution de la peine, et non par la libération anticipée. En conclusion, suivant la cour cantonale, il faut admettre qu’il n’existe pas de ” circonstances extraordinaires tenant à la personne ” au sens de l’art. 86 al. 4 CP, et que le refus de la libération conditionnelle à mi-peine ne viole pas le droit fédéral (E. 2.4).