Fiktive Rechnungen als Urkunden?
Das Bundesgericht bestätigt eine Verurteilung wegen Urkundenfälschung und qualifiziert rein fiktive Rechnungen als Urkunden (BGer 6B_812/2010 vom 07.07.2011):
En l’espèce, il ressort de l’arrêt attaqué que l’incrimination contestée par le recourant a trait à de fausses factures qui ont effectivement été encaissées en débitant les comptes de clients à raison de prestations qui n’avaient pas été fournies. Or, une comptabilité se doit d’être le reflet de la situation financière véritable d’une entreprise. En faisant ainsi apparaître comme justifiés des encaissements qui en réalité n’étaient pas dus, le recours aux fausses factures litigieuses a permis de camoufler le surendettement de la société. Dans cette mesure, ces factures constituaient des titres, de sorte que l’arrêt attaqué ne viole pas l’art. 251 CP.
Die Begründungstiefe ist leider etwas flach ausgefallen und darf nicht zum Schluss führen, Rechnungen stellten grundsätzlich Urkunden dar, was gerade nicht der Fall ist. Im vorliegenden Fall waren die Rechnungen offenbar frei erfunden, um die Überschuldung einer Gesellschaft zu vertuschen, waren somit Teil der Buchführung.
Mit dem Urkunden-Begriff wird in BGE öfters fragwürdig hantiert…
… aber diesmal wohl nicht. Und nie, wenn ein bestimmter Gerichtsschreiber beteiligt war.