Haftverlängerung zu grosszügig gewährt
Das Bundesgericht kürzt eine um sechs Monate verlängerte Untersuchungshaft auf drei Monate (BGer 1B_24)/2013 vom 12.08.2013). Die hier notwendigen Untersuchungshandlungen dürften auch in einem komplexen Fall nicht wesentlich mehr als drei Monate beanspruchen.
En l’occurrence, la cour cantonale a considéré qu’une prolongation de la détention jusqu’au 1er janvier 2014 ne prêtait pas le flanc à la critique au vu de l’état de l’enquête et de l’ampleur conséquente des mesures d’instruction devant encore être mises en oeuvre. Elle a confirmé sur ce point la décision du Tmc qui avait estimé qu’au vu de la complexité des faits litigieux, du nombre de prévenus impliqués, des versions des faits divergentes, de la nécessité de procéder à maintes confrontations, de la multiplicité des écoutes téléphoniques ordonnées, dont il convenait d’analyser le résultat et du fait qu’une collaboration s’avérait nécessaire avec la France, un laps de temps clairement supérieur à trois mois serait nécessaire pour effectuer les opérations d’enquête restant à réaliser (E. 8.2).
Das Bundesgericht, das es mit den Strafverfolgern ja nicht verscherzen will, weist quasi rechtfertigend darauf hin, dass die Haft ja dann doch wieder verlängert werden kann, wenn die Voraussetzungen nach drei Monaten weiterhin erfüllt sind. Wetten, dass sie es sein werden?
Im Dispositiv lautet übrigens der reformatorische Entscheid wie folgt:
1. Le recours est admis partiellement. L’arrêt attaqué est réformé en ce sens que le recours du 2 juillet 2013 est partiellement admis et que le chiffre III du dispositif de l’ordonnance du 25 juin 2013 du Tribunal des mesures de contrainte est modifiée en ce sens que la durée de la prolongation de la détention est fixée à trois mois. Le recours est rejeté pour le surplus et la cause est renvoyée au Tribunal cantonal pour nouvelle décision sur les frais et les dépens de la procédure cantonale.