Kein treuwidriger Anspruch auf Übersetzung

In einem zur Publikation in der AS vorgesehenen Urteil (BGE 6B_367/2016 vom 13.04.2017)äussert sich das Bundesgericht zu Art. 68 StPO.

Danach ist es zulässig, einer Person, welche der gesetzlichen Verfahrenssprache nicht mächtig ist, eine Nachfrist mit Nichteintretensfolge zu setzen, um eine in englisch verfasste Beschwerde in die Verfahrenssprache zu übersetzen. Die Beschwerdeführerin hatte nicht belegt, dass sie die Verfügung der Beschwerdeinstanz nicht verstanden hatte:

Faute d’avoir établi sa méconnaissance du français, on ne saurait considérer que la cour cantonale a violé l’art. 68 al. 1 CPP en ne recourant pas à un traducteur (E. 3.2.1).

Das ging ja aber wohl nur, weil die Beschwerdeführerin gegen Treu und Glauben verstossen habe, zumal Art. 3 StPO auch die Beschuldigten verpflichte:

En outre, il y a lieu de relever, qu’hormis lors de ses auditions au cours desquelles la recourante était assistée d’un interprète, elle n’a pas requis la traduction d’actes de procédure, en particulier pas les ordonnances émanant du ministère public. La recourante ne prétend du reste pas ne pas avoir compris la teneur et la portée de l’ordonnance sur opposition du ministère public rédigée en français contre laquelle elle a protesté par son écrit du 20 janvier 2015. Elle ne s’est pas non plus plainte de ne pas en avoir obtenu une traduction. Il ressort aussi de la procédure que les convocations lui ont toujours été notifiées en français sans qu’elle ne proteste au motif qu’elle ne serait pas en mesure de les comprendre. Elle a du reste requis elle-même les reports d’audience alors qu’elle n’était plus assistée d’un avocat. Enfin, il ressort des pièces qu’elle a produites à l’appui de son opposition à l’ordonnance pénale qu’elle a échangé plusieurs courriels avec le secrétariat des étudiants début avril 2013 en langue française. Au vu de ces éléments, la requête de la recourante apparaît également abusive (E. 3.2.2).

Nicht ganz klar ist, wieso man den Entscheid publizieren will. Vielleicht will das Bundesgericht einfach einen Nagel einschlagen und die treuwidrige Hoffnung auf Art. 68 StPO infrage stellen?