Konkurrenz zwischen Geiselnahme und Raub

In einem zur BGE-Publikation vorgesehenen Urteil (6B_161/2007 vom 15.08.2007) hat sich das Bundesgericht zur Konkurrenz zwischen Geiselnahme (Art 185 StGB) und Raub (Art. 140 StGB) geäussert und eine in der Lehre strittige Frage zugunsten der herrschenden Lehre und der eigenen Rechtsprechung (BGE 113 IV 67) entschieden. Demnach ist aufgrund der unterschiedlichen geschützten Rechtsgüter von Idealkonkurrenz auszugehen:

Pour déterminer s’il y a concours idéal entre deux infractions ou si, au contraire, l’une d’elles absorbe l’autre, la question pertinente est de savoir si les biens juridiques protégés par chacune d’elles se recouvrent. S’ils ne se recouvrent pas ou pas entièrement, aucune des deux infractions ne saisit le comportement de l’auteur sous tous ses aspects, de sorte que toutes deux doivent être retenues. On ne voit pas en quoi le fait que la peine encourue, théoriquement, pour l’une d’elles suffirait pour conclure qu’elle absorbe l’autre (E. 4.2).

En l’espèce, le recourant et son comparse ont menacé des personnes dont ils croyaient qu’elles pourraient leur donner accès au coffre, afin qu’elles le leur ouvrent et qu’ils puissent s’emparer de son contenu, adoptant ainsi un comportement qui doit être qualifié de brigandage. Ils se sont cependant aussi rendus maîtres de nombreuses autres personnes, non impliquées, et cela également dans le but de contraindre celles qui étaient susceptibles de le faire de leur ouvrir le coffre; un tel comportement doit être qualifié de prise d’otage. Les deux infractions sont donc réalisées et doivent être retenues en concours, cela d’autant plus que les agissements du recourant et de son comparse ont porté atteinte non seulement à la liberté des employés séquestrés et de la personne contrainte de leur ouvrir le coffre, mais aussi au patrimoine d’autrui, soit à un bien juridique protégé par l’art. 140 CP, mais non par l’art. 185 CP. Subséquemment, l’arrêt attaqué ne viole pas le droit fédéral en tant qu’il retient le concours entre le brigandage et la prise d’otage (E. 4.3).