Parteirechte im Entsiegelungsverfahren
Die beschuldigte Person ist im Entsiegelungsverfahren auch dann Partei, wenn sie die Siegelung nicht beantragt hat (BGer 1B_454/2016 vom 24.01.2017).
Das Bundegericht korrigiert einen gegenläufigen Zwischenentscheid eines Zwangsmassnahmenrichters aus dem Kanton Wallis:
Le fait que le recourant n’a pas requis à temps la mise sous scellés ne constitue pas davantage un obstacle à sa participation à la procédure de levée de scellés pendante devant le Tribunal des mesures de contrainte. En effet, l’autorité compétente pour procéder à l’examen et au tri des pièces a l’obligation d’accorder aux personnes intéressées la possibilité de prendre position avant de statuer et celles-ci ont le devoir de collaborer au classement des pièces, en particulier lorsque les documents ou données dont la mise sous scellés a été requise sont très nombreux ou très complexes, et de désigner les pièces qui sont, de leur point de vue, couvertes par le secret invoqué ou qui ne présentent manifestement aucun lien avec l’enquête pénale (ATF 138 IV 225 consid. 7.1 p. 229 et les arrêts cités; …), qu’elles aient ou non demandé la mise sous scellés (cf. arrêt 1B_331/2016 du 23 novembre 2016 consid. 1.3, qui concernait un cas où la mise sous scellés avait été ordonnée d’office par le Ministère public). Le refus de reconnaître au recourant la qualité de partie à la procédure de levée de scellés aurait pour conséquence inacceptable de le contraindre à recourir contre la décision ultérieure de levée de scellés s’il devait considérer que le secret n’aurait pas été protégé et s’opposait à la levée des scellés, l’exposant ainsi à un préjudice irréparable dans la mesure où le Ministère public pourrait alors avoir connaissance des pièces qu’il considère comme ne pouvant faire l’objet d’un séquestre au sens de l’art. 264 CPP. La participation du recourant à la procédure de levée des scellés se justifie ainsi également afin de garantir une protection juridique adéquate et une clarification la plus rapide possible de la situation de droit (cf. ATF 140 IV 28 consid. 4.3.6 p. 37; arrêt 1B_117/2012 du 26 mars 2012 consid. 3.3) [E. 3.2].
Ihr Titel scheint mir etwas irreführend. Der Entscheid besagt meines Erachtens nur, dass der Beschuldigte auch dann Partei sein kann, wenn er nicht die Siegelung verlangt hat.
Aber so oder so scheint mir, dass das Bundesgericht die Thematik von Siegelung nach eidgenössischer StPO noch immer nicht begriffen hat:
Partei im Entsiegelungsverfahren kann nur sein, wer die Siegelung verlangt hat. Der Beschuldigte kann aber jederzeit eine Aussonderung von beschlagnahmten Unterlagen verlangen und im Ablehnungsfall wird auch dies nach dem Verfahren bei Siegelung beurteilt, womit er dort ja Partei wird.
Das Bundesgericht scheint vor allem die – jederzeit mögliche – Aussonderung partout nicht zu verstehen (oder verstehen zu wollen) und versucht dann den vermeintlich fehlenden (aber einfach anderweitig gleichwertig vorhandenen) Rechtsschutz über eine extensive Auslegung der Parteirechte/Fristen/Orientierungsrechte bei Siegelung ‘heilen’ zu wollen.
Das kann eigentlich nicht gut gehen, aber mittlerweile haben sie schon genug solcher eher sonderbar anmutenden Entscheide gefällt, dass sie sich nur noch auf sich selber berufen müssen, dabei würde doch ausnahmsweise alles im Gesetz stehen.
@daz: Danke, so habe ich den Entscheid auch verstanden (trotz des etwas zu weit geratenen Titels).
Zur Aussonderung muss ich gestehen, dass ich die wohl auch nicht ganz im Griff habe. In der Literatur finde ich auch nicht viel Erhellendes. Haben Sie mir einen Tipp?