Rückversetzung in den Strafvollzug
Das Bundesgericht löst eine in der Lehre umstrittene Frage im Zusammenhang mit Art. 95 StGB (BGE 6B_588/2011 vom 16.03.2012; Publikation in der AS vorgesehen). Umstritten war, ob die Rückversetzung eines bedingt Entlassenen in den Strafvollzug auch dann angeordnet werden kann, wenn sich die Bewährungshilfe oder die Weisungen als nicht durchführbar erweisen (ohne direkten Zusammenhang mit der Wiederholungsgefahr). Das Bundesgericht entscheidet sich für die Rückversetzung:
Cette dernière approche doit être privilégiée. Il est en effet légitime de pouvoir tenir compte de l’influence de l’assistance de probation ou des règles de conduite, qui sont destinées à prévenir de nouvelles infractions et à l’effet desquelles est liée la décision d’accorder la libération conditionnelle (cf. infra consid. 4.3.2; également arrêt 6B_75/2010 du 6 mai 2010 consid. 2.2). Si les mesures précitées ne peuvent plus être exécutées, cette modification des circonstances doit pouvoir être prise en considération, comme le prévoit expressément l’art. 95 al. 3 CP. Il résulte de ce qui précède que le renvoi de l’art. 89 al. 3 CP à l’art. 95 al. 3 CP inclut aussi l’hypothèse visée par cette dernière disposition que les mesures ne peuvent plus être exécutées (E. 4.2).
Unklar war ferner, ob eine flankieren Massnahme, die sich als unzweckmässig erweist, als nicht durchführbar gelten kann. Das Bundesgericht hält unter Verweis auf die Botschaft (die so nicht umgesetzt wurde) dafür, dass bei dieser Frage auch die öffentliche Sicherheit in Erwägung zu ziehen sei. Unzweckmässige Massnahmen gelten damit als undurchführbare Massnahmen und können unabhängig vom Grund der Unzweckmässigkeit zur Rückversetzung führen:
Cette interprétation est conforme à la volonté exprimée par le message du Conseil fédéral – certes non expressément concrétisée dans le projet ou la loi finalement adoptée – selon laquelle la révocation de la libération conditionnelle doit être ordonnée si la perspective de probation pour le condamné s’est détériorée “pour une raison quelconque” pendant le temps d’épreuve, au point que seule l’exécution de la peine semble selon toute probabilité la sanction la plus efficace (E. 4.3.2).