Selbstmordversuche in Champ-Dollon
Dass in Champ-Dollon nicht immer alles perfekt läuft, ist hinlänglich bekannt. Bekannt ist auch, dass die Genfer Justiz nicht immer so genau hinschauen will, nun aber in einem Fall gemäss Bundesgericht doch hinschauen muss (BGer_152/2014 vom 06.01.2015). Bekannt ist schliesslich, dass in schweizerischen Gefängnissen immer wieder Selbsttötungen erfolgen. Im Fall, den das Bundesgericht zu beurteilen hatte, hat der Häftling überlebt. Der Sachverhalt, den das Bundesgericht aufführt, ist trotzdem besorgniserregend, nach dem Urteil vielleicht nun auch für die Justiz des Kantons Genf.
Hier also der Sachverhalt gemäss Bundesgericht:
– Le 19 août 2011, X. avait été placé dans une cellule d’isolement aménagée en cellule forte. Il avait alors protesté et demandé de voir le directeur. Il s’était ensuite mis autour du cou le câble d’antenne de la télévision, cette dernière ayant été enlevée avant sa mise en cellule, en menaçant de se “laisser tomber” si on ne le mettait pas en présence du directeur. Le chef d’étage, lors de son passage, lui aurait dit “tu n’as qu’à te pendre, cela fera bien rigoler tes victimes”. X. s’était pendu. Il avait été ensuite amené aux urgences des HUG à moitié inconscient.– Lors de son retour des urgences à la prison, dans la nuit du 19 au 20 août 2011, X. avait cheminé sous les insultes de surveillants (“sale arabe, sale violeur, t’es qu’une merde connard”).– Il avait ensuite été conduit dans la même cellule. Un gardien prénommé E. avait désigné le câble d’antenne en disant “regarde, on t’a laissé une surprise. Cette fois-ci, j’espère que tu mourras”. Durant la nuit, le même gardien s’était posté régulièrement devant la porte pour lui dire “t’es toujours pas mort, pends-toi connard”.– Le 22 août 2011, X. a été transféré dans une véritable cellule forte et a à nouveau attenté à ses jours. Il a ensuite été conduit aux urgences, passant la nuit en observation, avant d’être transféré à l’Unité de psychiatrie pénitentiaire.
Sarkasmus ist leider eine häufig anzutreffende Haltung bei Gefängniswärtern – verständlicherweise in diesem Alltag, aber inakzeptabel (ich spreche aus Erfahrung). Es gibt aber auch bemerkenswerte positive Ausnahmen…
Dieser Déformacion professionel entgegenzuhalten mit zuverlässigen Controlling-Instrumenten würde von professionellem Management zeugen.
Ein Gefangener ist naturgemäss seinen Wärtern in besonderem Mass ausgeliefert. Er benötigt deshalb einen besonderen Schutz.