Strafbefehl ohne Zustellung

Das Bundesgericht setzt der höchst problematischen Zustellungsfiktion von Art. 88 Abs. 4 StPO Grenzen und heisst eine Beschwerde gut (BGer 6B_738/2011 vom 20.03.2012).

L’approche de la Chambre des recours pénale ne peut être suivie. Il ressort du procès-verbal précité que le recourant a déclaré ce qui suit: “J’ai un avocat en la personne de Me Christelle Pachoud [recte: Krystel Paschoud] mais renonce à ce qu’elle m’assiste pour cette audition”. Or, d’après ce qu’indique le recourant dans son mémoire sans être contredit par le Ministère public, Me Krystel Paschoud était avocate stagiaire chez Me Alain Brogli, lequel le représentait également dans une autre procédure pénale. Il n’apparaît pourtant pas que le Ministère public aurait entrepris des démarches auprès de Me Paschoud ou de Me Brogli pour tenter de localiser le recourant. Le dossier ne permet d’ailleurs pas de percevoir quelle démarche le Ministère public a accomplie pour déterminer le lieu de séjour du recourant. Le Ministère public admet d’ailleurs dans ses déterminations qu’il n’aurait pas dû ignorer les déclarations du recourant. Il en résulte que les conditions légales n’étaient pas réunies pour appliquer l’art. 88 al. 4 CPP. L’arrêt attaqué viole par conséquent le droit fédéral (E. 3.3).