Strafbefehle gegen unbekannte Täterschaft und die Folgen

Das Bundesgericht tritt auf drei Beschwerde mangels nicht wieder gutzumachenden Nachteils (Art. 93 Abs. 1 lit. a BGG) nicht ein (vgl. stellvertretend für alle drei Entscheide BGer 1B_519/2021 vom 28.07.2021).

Streitgegenstand war die Anordnung von DNA-Profilen, welche zur Identifizierung der unbekannten Täterschaft führen sollten, welche in Vertretung ihrer Anwälte Einsprache gegen die Strafbefehle führten und ihre Personalien bekannt gaben. Auf Beschwerde hin ordnete hob die Vorinstanz die Anordnungsverfügung auf und verfügte die Vernichtung der entsprechenden Proben. Sie auferlegte die Kosten aber den Beschwerdeführern, die damit an das Bundesgericht gelangten. Dieses greift tief in die Trickkiste und findet BGE 143 III 416 E. 1.3):

En l’espèce, l’établissement d’un profil d’ADN à partir du prélèvement d’échantillon effectué sur la recourante n’avait pas pour but d’élucider d’autres crimes ou délits que ceux concernés par la procédure en cours. Le but de cette mesure était au contraire d’identifier la recourante, ce à quoi celle-ci s’opposait systématiquement depuis le début de la procédure. Or l’un des buts de la loi fédérale du 20 juin 2003 sur l’utilisation de profils d’ADN dans les procédures pénales et sur l’identification de personnes inconnues ou disparues (loi sur les profils d’ADN; RS 363) consiste précisément, par le biais de comparaison, d’identifier les suspects et de lever les soupçons qui pèsent sur d’autres personnes. La mesure permettait de relier la recourante alors non identifiée à la personne interpellée lors des événements du 30 mars 2021 en raison de la possible commission d’infractions (cf. art. 255 CPP et art. 1 al. 2 let. a ch. 1 de la loi sur les profils d’ADN).

L’arrêt attaqué en tant qu’il se prononce sur l’établissement du profil ADN de la recourante constitue dès lors une décision incidente. Il en va de même en tant qu’il statue simultanément sur le point des frais et dépens cantonaux (ATF 135 III 329 consid. 1.2), seul point contesté par la recourante. Cette dernière ne s’exprime cependant pas sur la recevabilité de son recours au regard de l’art. 93 al. 1 let. a LTF. Or, selon la jurisprudence, le prononcé accessoire sur les frais et dépens contenu dans une décision incidente n’est pas de nature à causer un préjudice irréparable au sens de l’art. 93 al. 1 let. a LTF. La partie qui s’estime lésée par la répartition des frais et dépens conserve la possibilité de contester ce point, à l’appui du recours contre la décision finale, conformément à l’art. 93 al. 3 LTF ou, si celle-ci n’est pas remise en cause sur le fond, dès le moment où elle a été rendue (ATF 143 III 416 consid. 1.3). Quant à l’hypothèse de l’art. 93 al. 1 let. b LTF, elle n’est pas réalisée (E. 1.1). 

Nicht klar ist mir, in welchem Verfahren der Kostentscheid noch anfechtbar sein soll. Das Einspracheverfahren vor erster Instanz ist zwar offenbar noch hängig. Zu prüfen ist dort zunächst die Gültigkeit der Strafbefehle und der Einsprachen. Sind letztere gültig, wird das Verfahren zufolge Rückzugs der Strafanträge einzustellen sein. Sind sie ungültig, erwachsen die (gültigen?) Strafbefehle in Rechtskraft und die Betroffenen müssen Kostenbeschwerden gegen den erstinstanzlichen Nichteintretensentscheid anstrengen, auf die dann die Beschwerdekammer vermutlich auch nicht eintreten wird und die Sache dann wieder nach Lausanne geht. Aber ich habe den Verdacht, den Entscheid nicht richtig verstanden zu haben.