Unnötiges Privatgutachten

Unter anderem gestützt auf ein psychiatrisches Privatgutachten hat ein Beschwerdeführer v0r Bundesgericht im Rahmen einer bedingten Entlassung eine neuerliche Begutachtung erstritten. Das änderte aber nichts daran, dass er auf den Kosten des Privatgutachtens sitzen bleibt. Dieses war nicht nötig.

Der angeblich schwer gestörte Mann war im Ausland verurteilt worden, in der Schweiz dann auch noch verwahrt, dies gestützt auf widersprüchliche Gutachten und Berichte (BGer 6B_986/2015 vom 24.08.2016).

En effet, l’absence d’expertise initiale ainsi que les différences fondamentales entre les avis psychiatriques figurant au dossier d’une part et l’expertise judiciaire d’autre part, suffisaient au recourant pour contester la valeur probante de cette dernière. C’est d’ailleurs sur ces éléments, mis en exergue dans le mémoire de recours en matière pénale relatif à l’internement (…), que l’arrêt cantonal a été annulé s’agissant de l’appréciation de l’expertise judiciaire (…). Dans son propre mémoire de recours, le conseil d’office admet qu’il a été  ” immédiatement convaincu que l’expertise de la Dresse E. était hautement critiquable et qu’une nouvelle expertise devait par conséquent être ordonnée “ (…). Les divergences entre les avis tessinois et l’expertise judiciaire portant sur le diagnostic et la collaboration du condamné ne nécessitaient pas l’intervention d’un psychiatre tiers. Ainsi, quand bien même les critiques apportées par le Dr A. pourraient contribuer à mettre en doute les conclusions de l’expertise judiciaire (…), elles n’étaient en tout état pas nécessaires pour atteindre le but visé. En définitive, s’il relevait incontestablement de la mission du recourant, avocat d’office, de critiquer l’expertise judiciaire, ce qu’il a amplement entrepris, sa mission ne recouvrait pas la mise en oeuvre d’une expertise psychiatrique privée, compte tenu des éléments pertinents figurant déjà au dossier (E. 5.5).

So einfach ist das, wenn es darum geht, die Gerichtskasse zu schonen.