Unverständliche Rechtsverletzungen

Immer wieder publiziert das Bundesgericht Urteile, die nicht nötig wären, wenn die Vorinstanzen auch nur ein Mindestmass an Sorgfalt bei der Verurteilung von Beschuldigten walten lassen würden. Unverständlich ist mir beispielsweise, wenn in einer klassischen “Aussage gegen Aussage”-Konstellation auf die Aussagen des einzigen Belastungszeugen abgestellt wird, ohne ihn persönlich anzuhören. Dies gilt erst recht, wenn der Belastungszeuge seine belastende Aussage anlässlich der Konfrontation nicht einmal aufrecht erhalten hat. Das Bundesgericht lässt das in verdankenswert klarer Weise nicht zu (BGer 6B_683/2015 vom 07.04.2016)

Das Bundesgericht hält auch fest, dass die Anordnung des schriftlichen Verfahrens im Einverständnis der Parteien nicht vor einer persönlichen Befragung dispensiert. Wichtig ist, dass das Bundesgericht der Verteidigung, die im vorliegenden Fall mit dem schriftlichen Verfahren einverstanden war,  keinen Vorwurf macht. Die Verteidigung war sicher nur deshalb einverstanden, weil kein verwertbares Beweismittel vorlag und es nicht ihre Aufgabe war, das zu ändern. Sie durfte eigentlich darauf vertrauen, dass ohne Befragung des Belastungszeugen ein Freispruch erfolgen musste. Zudem war es die Staatsanwaltschaft, welche Berufung führte.

Hier die wichtigste Passage zur richterlichen Befragungspflicht:

A. est le seul témoin à charge. Il s’agit d’une véritable situation de « déposition contre déposition ». Pour répondre à la question à la fois primordiale et controversée de savoir si le recourant était le fournisseur de chanvre et de haschich d’A., la cour cantonale se fonde exclusivement sur le premier témoignage du prénommé fait sans contradiction lors de la procédure préliminaire, le considérant plus crédible que sa dernière version donnée en présence du recourant devant l’autorité de première instance. Elle s’est ainsi écartée de l’appréciation des preuves effectuée par cette autorité, sans avoir entendu personnellement le témoin. Dans les circonstances d’espèce, en entendant privilégier la première version donnée par le témoin en l’absence de toute confrontation, elle aurait dû l’entendre personnellement. Cela vaut d’autant plus que ce témoignage constitue le seul élément à charge susceptible d’influer sur l’issue du procès. Qu’une procédure écrite ait été initialement mise en oeuvre, n’excluait nullement l’administration de ce moyen de preuve, la cour cantonale restant libre d’ordonner des débats (cf. art. 390 al. 5 CPP). On ne saurait non plus reprocher au recourant de n’avoir pas requis ce témoignage, l’appel émanant uniquement du Parquet général (E. 1.3).