Vernichtungsgefahr

Nach Art. 394 lit. a StPO ist die Beschwerde gegen von der Staatsanwaltschaft abgewiesene Beweisanträge grundsätzlich ausgeschlossen. Besteht hingegen die Gefahr, dass die entsprechenden Beweise im Hauptverfahren nicht mehr zur Verfügung stehen, kann die Beschwerde ausnahmsweise zulässig sein. Nach einem neuen Bundesgerichtsentscheid kann der Ablauf der obligationenrechtlichen Aufbewahrungsfrist eine solche Gefahr begründen (BGer 1B_189/2012 vom 17.08.2012):

En l’occurrence, les pièces requises, soit des documents bancaires en lien avec le fonds E., qui serait l’un des “feeders fund” de Bernard Madoff, sont soumis à un délai de conservation de dix ans, en vertu des art. 957 et 962 al. 1 CO. Dès lors que ce délai est déjà échu pour certains d’entre eux, la banque serait effectivement déjà légitimée à les détruire. Le risque de destruction apparaît, dans ces circonstances, indéniable. Quant à la pertinence du moyen de preuve, elle ne saurait être d’emblée exclue puisqu’il s’agit de déterminer l’activité du plaignant à la tête d’un établissement ayant également procédé à des investissements dans des fonds Madoff. Le refus de la cour cantonale d’entrer en matière sur le troisième recours viole par conséquent l’art. 394 let. b CPP.

Spannend ist in diesem Zusammenhang auch die verteidigungstaktische Frage, ob eine solche Beschwerde überhaupt notwendig ist. Die Folgen der durch Aktenvernichtung entstandenen Beweislosigkeit müsste ja doch die Staatsanwaltschaft tragen. Ich weiss, die Überlegung ist naiv.