Weitere Besonderheiten der Siegelung nach VStrR

Das Berufsgeheimnis der Revisoren nach Art. 321 StGB wird in Art. 50 Abs. 2 VStrR nicht genannt. Nach einem neuen Urteil des Bundesgerichts geniesst es im Siegelungsverfahren unter dem Regime des Verwaltungsstrafrechts keine absolute Bedeutung (BGE 1B_71/2019 vom 03.07.2019, Publikation in der AS vorgesehen).

Das heisst, dass abzuwägen ist zwischen Geheimhaltungsinteresse und Wahrheitsfindung:

Il sied encore d’examiner s’il existe dans le cas d’espèce des intérêts prépondérants justifiant le maintien du secret (cf. art. 173 al. 2 2ème phrase CPP). Dans la mesure où le devoir de confidentialité de la recourante envers sa mandante ne suffit pas pour exclure la transmission des pièces litigieuses, il lui appartenait de démontrer, de manière circonstanciée, quels autres éléments pouvaient entrer en considération, ce qu’elle ne fait pas.  
En particulier, elle ne développe aucune argumentation visant à contester l’appréciation effectuée par l’autorité précédente eu égard à ses obligations de protection envers ses employés (art. 328 et 328b CO), à savoir que cela ne constituait pas un obstacle à sa collaboration dès lors que l’enquête pouvait tendre à découvrir les identités des personnes ayant travaillé, d’une façon ou d’une autre, ou participé à des actes faisant l’objet de l’enquête et que les enquêteurs étaient de plus liés par le secret de fonction, de sorte que les informations découvertes étaient confidentielles (…). Ce raisonnement peut par conséquent être confirmé. 
Quant au droit de ne pas s’auto-incriminer dont la recourante se prévaut, tant le prévenu – peu importe d’ailleurs son identité en l’occurrence (…) -, que celui pouvant se prévaloir d’un droit de refuser de témoigner (cf. art. 41 al. 2 DPA renvoyant en particulier à l’art. 169 al. 1 let. a CPP) ou celui pouvant refuser de procéder à une obligation de dépôt (cf. en procédure pénale ordinaire, art. 265 al. 2 let. b et c CPP) – soit la recourante, ses organes et/ou ses collaborateurs – sont tenus de tolérer les mesures de contrainte prévues par la loi, dont fait partie la perquisition au sens de l’art. 50 DPA (ATF 142 IV 207 consid. 8 à 9 p. 213 ss [arrêt relatif au CPP]; arrêt 1B_487/2018 du 6 février 2019 consid. 2.8 [droit pénal administratif]). En tout état de cause, la recourante ne prétend pas que les pièces litigieuses auraient été établies et/ou remises sous la contrainte, respectivement qu’elle aurait été empêchée de faire valoir ses droits afin de s’opposer à la production des documents demandés. 
Partant, la juridiction précédente pouvait, à juste titre, retenir qu’aucun élément ne permettait en l’occurrence de faire primer le maintien du secret sur l’intérêt à la manifestation de la vérité (E. 3.5).