Willkürserie am Kantonsgericht VD
Das KGer VD hat einen Beschuldigten in drei Fällen trotz wackligster Faktenlage verurteilt.
Das Bundesgericht korrigiert (BGer 6B_1074/2018 vom 24.01.2019):
Par conséquent, au vu du lien spatio-temporel extrêmement lâche, pour ne pas dire inexistant, entre les cambriolages en cause et la simple présence du même type de traces de semelle, il était manifestement insoutenable, fondé sur ces seuls éléments, de retenir que le recourant était l’auteur du cambriolage commis à A.J. C’est ainsi de manière arbitraire que la cour cantonale a imputé le cambriolage commis à A.J. le 7 janvier 2014 au recourant et son grief doit être admis (E. 2.4.2).
Les éléments permettant de retenir que les traces étaient bien celles du cambrioleur (et non d’un client du restaurant) ne ressortent ni du jugement attaqué, ni du rapport de police (art. 105 al. 2 LTF; …). C’est donc de manière arbitraire que la cour cantonale a estimé que cet élément de preuve était pertinent. Au vu du lien spatio-temporel plutôt tenu entre les différents cambriolages énumérés par la cour cantonale et l’absence d’autre indice, celle-ci a arbitrairement retenu que le recourant était l’auteur du cambriolage de Z. et le grief du recourant doit être admis (E. 2.4.4).
Dès lors que les trois cambriolages commis à Y. l’ont été durant la même nuit et dans la même commune que celui admis par le recourant, que le quatrième a été commis dans une commune limitrophe et qu’un suspect correspondant au recourant figure sur les images vidéo, il n’était pas manifestement insoutenable de retenir que le recourant était l’auteur de ces quatre cas. Infondé, le grief du recourant doit être rejeté (E. 2.5.2).