Zum Ende der Meldepflicht nach Art. 9 GWG
Das Bundesgericht äussert sich im Zusammenhang mit einer Verjährungsfrage zur in der Lehre umstrittene Frage nach der Dauer der Meldepflicht nach Art. 9 GWG (BGE 6B_503/2015 vom 24.05.2016, Publikation in der AS vorgesehen).
Es schliesst sich ohne vertiefte Auseinandersetzung mit der Norm denjenigen Autoren an, die an den Sicherstellungszweck anknüpfen. Die Meldepflicht müsse daher so lange dauern wie die Möglichkeit der Sicherstellung bestehe:
La doctrine est divisée sur la question de savoir quand prend fin l’obligation de communiquer. Pour WERNER DE CAPITANI, cette obligation cesse avec la fin des relations d’affaire (…). RENATE SCHWOB, en revanche, s’exprime en faveur d’une obligation de dénoncer lorsque la relation d’affaires vient juste d’être soldée, de sorte que le “ paper trail “ permet encore une confiscation rapide (…). Se référant au but de la norme (découverte et confiscation des valeurs), DANIEL THELESKLAF estime que l’obligation de communication dure aussi longtemps que les valeurs peuvent être découvertes et confisquées (…). Il convient de suivre l’avis de ces deux derniers auteurs. En effet, l’art. 9 LBA doit permettre de poursuivre le blanchiment, et il serait choquant que l’intermédiaire financier, qui a un soupçon fondé, puisse se délier de toute obligation, en mettant un terme à la relation d’affaires. Du reste, l’énoncé légal parle de manière générale de “ valeurs patrimoniales impliquées dans la relation d’affaires “ (E. 5.4.2, Hervorhebungen durch mich).
Dass damit die Frage nach der Dauer der Meldepflicht geklärt wäre, sehe ich nicht. Klar ist nun höchstens, dass man sich einer Meldepflicht nicht durch Beendigung der Geschäftsbeziehung entziehen kann.