Zur Beweislast bei behördlichen Zustellungen
Das Bundesgericht hat eine Beschwerde wegen Verletzung des Replikrechts durch das Kantonsgericht VD gutgeheissen, das in einem Beschwerdeverfahren eine Stellungnahme der Staatsanwaltschaft eingeholt hatte (BGer 1B_460/2016 vom 27.12.2016). Die Stellungnahme selbst hat die Vorinstanz dem Beschwerdeführer aber nicht zur Kenntnis gebracht. Jedenfalls konnte sie das nicht beweisen (u.a. dazu wären ja die Verfahrensprotokolle da).
Das Bundesgericht bestätigt seine Rechtsprechung zur Beweislast und entbindet die Anwälte von der Pflicht, die Fristenkontrolle auch auf Fristen der Gegenparteien auszudehnen und allfällige Versäumnisse der Gerichts abzumahnen::
Le fardeau de la preuve de la notification d’un acte incombant en principe à l’autorité qui entend en tirer une conséquence juridique (ATF 142 IV 125 consid. 4.3 p. 128; 136 V 295 consid. 5.9 p. 309), on ne saurait tenir pour établi que ces déterminations ont été effectivement transmises au recourant, les autorités intimées n’apportant aucun élément probant en ce sens.
Il ressort certes du dossier que l’avis de la Chambre des recours pénale fixant un délai au Ministère public pour déposer ses déterminations aurait été transmis à l’avocat du recourant (pièce 343), de sorte que celui-ci connaissait l’échéance du 3 octobre 2016 qui avait été donnée. On ne saurait toutefois exiger du recourant qu’il relève dans son agenda cette échéance et qu’il se renseigne spontanément auprès de la cour cantonale sur l’absence de réponse du Ministère public. (E. 2.2).